Première édition de la classique Danoise World Tour.
Avec un parcours dédié aux sprinteurs et 4 tours dans l'une des plus belles villes européennes, nous allons assister au bal des trains pour les hommes rapides du peloton.
PROFIL DE LA COURSE

Pour cette première édition de la classique danoise, 235,6 kilomètres pour rejoindre Roskilde à Copenhague. Avec seulement 1000 mètres de dénivelés positif, et un profil très plat, journée dédiée aux sprinteurs.
Au 184e kilomètres le peloton passera sur la ligne d'arrivée pour la première fois, et passeront à 4 reprises avant la fin de la course.
Le tracé final dans la capitale danoise sera assez technique avec de nombreux virages aigues et relances.
Ce qu'il faut retenir :
A 4,5 kilomètres du finish, virage gauche à 90 degrés et passage du pont Louises Bro. L'approche se ferra sur une route assez large, mais attention aux aménagements urbains au centre du virage qui pourrait causer des chutes out désorganiser les trains.
3.1 kilomètres du finish, virage 90 degrés droite. Toujours des aménagements au centre de la route, nouveau virage pour désorganiser le peloton mais qui devrai encore se passer à haute vitesse.D'autres virages délicats à 2,5 kilomètres (90 degrés droite) et 2 kilomètres (130 degrés droite) seront à prendre en compte, mais il sera difficile de remonter entre les deux virages, et surtout après. Si un train est trop loin avant les 2,5 derniers kilomètres, il pourrait avoir du mal à se replacer avant le final.
Passage décisif à 1,4 kilomètres de la ligne. Epingle gauche pour rejoindre l'avant dernière ligne droite et le passage de la flamme rouge. Le virage pourrait bien être décisif, car un sprinteur mal positionné aura une grosse relance à faire pour rester au contact, ce qui pourrait le toxiner avant le sprint.
A 900 mètres de la ligne, ultime virage vers la dernière ligne droite. Difficile de passer à deux de fronts, il avantagera un train solide. Après ce passage, l'occasion de remonter sera très courte, et j'imagine qu'un coureur placé au delas de la 10e position n'aura aucune chance de s'imposer.
Arrivée sans risque et en grande pompe devant le Statens Museum for Kunst. Dernier kilomètre à -1% de pente.
METEO
23 degrés de moyenne attendu autour de la province danoise.
Mais attention, qui dit ville côtière, dit haute probabilité de vent, et celui-ci sera bien présent dimanche. Il sera en provenance du Sud-est, et soufflera entre 22 et 38 km/h.
En somme, pas de gros risque de bordure avant le circuit finale car le vent sera principalement de 3/4 face après 130 kilomètres de course.
Mais une fois arrivée dans Copenhague, attention car le circuit sera exposé par moment. Mais avec les bâtiments, le risque de bordure sera faible.
Il faut cependant retenir que le vent sera de face pendant les 900 derniers mètres. Tout coureur qui lancerait trop tard pourrait se faire surprendre.
SCENARIO DE COURSE
En toute logique, et vu la star liste, sprint royale à Copenhague.
Il faudra cependant être un coureur endurant, ayant des qualités à l'enchaînement des relances et surtout doté d'un excellent sens du placement ou d'un top train.
Sprinteur rapide, en confiance, endurant, qui aime les courses difficiles et usantes, et aligné avec un bon train. Sur le papier, Mads est un gros poisson pour la victoire finale sur cette classique. Né au Danemark, j'imagine qu'il sera boosté pour marqué de son nom la première victoire de cette course danoise.
Seule inquiétude, sa forme après Giro. Mads à fait un nombre incalculable d'effort en Italie, et j'ai bien peur qu'il le paye sur sa course de reprise.
2e gros poisson, lui aussi est en top confiance après 2 victoires sur le Giro. Kooij est aligné avec une sacrée équipe, dont son poisson pilote Dan McLay. Le néerlandais est sur le papier plus rapide que Pedersen, mais après 230 kilomètres et 4 tours de circuit, il est fort probable que les forces s'équilibres. Pas spécialement le sprinteur le plus endurant et en probable baisse de forme après le Giro, il n'est pas forcé le favoris ultime du jour.
Sortant de 2 victoires d'étapes en Slovénie, quoi de mieux que de se frotter à des tops sprinteurs avant le Tour. La tâche sera rude sur un circuit exigeant qui ne convient pas vraiment à Dylan. Maintenant, avec sa belle pointe de vitesse et sa solide équipe autour de lui, pourquoi pas le voir dans les premières positions avant le dernier virage.
⭐️⭐️
Jordi était en Suisse il y a 2 jours, ou il levait les bras sur la 6e étape. Il va tout de même arriver plus fatigué que certains, mais aussi plus en rythme.
Bien qu'il soit rapide et confiance, ma seule interrogation se porte vers son équipe. Son poisson pilote sera probablement Tim Van Dijke, un jeune coureur qui n'a jamais excellé plus que cela dans le placement.
C'est un peu quitte ou double concernant Meeus. Soit il est en top forme, ou complètement fatigué, et soit son poisson pilote est finalement l'un des meilleurs de la course, ou au contraire il s'écrase par manque d'expérience.
Rapide en Slovénie, je maintient que si l'allemand disposait d'un top train il aurait 2 fois plus de succès aujourd'hui. Malheureusement pour lui il est encore aligné avec une équipe inexpérimenté, qui pourrait lui couter un bon placement. Maintenant c'est un sprinteur constant qui se place très souvent dans le top 10. Je l'attend proche d'un top 5 tout de même, car son expérience et endurance seront des atouts précieux.
Assez aléatoire cette saison, le norvégien est capable du pire comme du meilleur. Coureur endurant qui apprécie les relances et circuits difficiles, il est l'un des outsiders les plus rapides capables de concurrencer les favoris. En tout cas Uno-X semble lui faire confiance, car il est aligné avec une superbe équipe.
Mais d'un point de vue betting, je ne toucherait pas. Trop irrégulier, et avec 2 autres bons sprinteurs dans l'équipe (Blikra et Fredheim), même pas certain qu'il sprint.
Douce reprise après son abandon du Giro étape 16. Sprinteur qui aime les finish usants, il est rapide, puissant, et bien entouré par une solide équipe et le poisson pilote polonais Aniolkowski. Mais même constat que pour Pedersen et Kooij, comment se comporter a-t-il après son Giro, bien qu'il ai fait 6 journées de moins et qu'il ai pris le départ de 3 courses entre temps.
Présent sur le Giro, il ne s'est réveillé qu'en dernière journée en étant très proche de la victoire. Avec l'esprit revanchard et une bonne équipe autour de lui, il faudra le surveiller. Mais j'ai des doutes sur sa forme d'après Giro, et au bout de 230 kilomètres.
Aligné avec Mozzato, Sénéchal et Scotson, Arkéa sait qu'elle à une chance de signer un top succès sur cette nouvelle classique. Démare et un coureur endurant, qui à encore prouvé cette année qu'il ne lui manquait pas grand chose pour battre les tops sprinteurs en vitesse pur. San Merlier Milan et Philipsen, le français à une vraie chance ici, si son équipe parvient à s'organiser.
Pas forcement le plus rapide ni le plus à l'aise en placement, le français reste un sprinteur régulier et qui brille sur les classiques usantes physiquement.
A l'aise sur ce type de finish technique et usant, le néerlandais à une belle carte à jouer ici. Reste à savoir son état de forme après 230 kilomètres, mais il à un excellent sens du placement.
Le français à manqué de belles occasions sur le Dauphiné, et il devra avoir l'envie de se rattraper. En espérant que la dynamique d'équipe ne le plombe pas trop, tout comme la distance du jour. En tout cas il est très rapide cette saison, et si la formation belge parvient à le placer dans la bonne roue (son problème), alors il peut jouer le top 5.
Sacré condition en ce moment pour Emilien, son équipe n'a pas pu aligner plus de 4 coureurs autour de lui ce qui pourrait le déservire. Il à tour de même Soupe et Manzin, 2 sprinteurs d'expérience avec lui, mais j'ai des doutes sur sa forme après 230 kilomètres, et sa vitesse de pointe face aux tout meilleurs.
Sprinteur constant ses dernières semaines avec 1 podium et 2 tops 10 en Norvège, mais aussi 1 podium et 3 tops 10 en Mayenne.
En bonne forme et aligné avec le poisson pilote (Bram Welten) qui à offert la victoire à Van Udden sur le Giro, Andresen est un sacré prétendant au top 5.
Bien entouré et plutôt rapide, reste à savoir si les jambes seront toujours OK après une course usante de part la durée et les nombreuses relances du circuit final. Il à cependant eu du mal en début de saison avec son placement. En tout cas son poisson pilote Budding est avec lui.
Why not. Victorieux sur le Tour de Turquie, il sors d'une 3e place le 15 juin sur une classique 1.1. Bon sens du placement et assez endurant, il pourrait profiter d'une équipe correcte autour de lui pour jouer un top 10, voir top 5.
Bien qu'il soit assez rapide pour un top 10, j'ai du mal à le voir être au top après 230 kilomètres course usantes à enchaîner les relances. D'autant plus que Giovanni est loin d'être le plus à l'aise en placement.
BETS ET JUSTIFICATIONS
Veuillez noter que cet avis est strictement personnel et n'engage que moi. Je ne cherche en aucun cas à influencer ou inciter qui que ce soit à suivre mes recommandations ou à utiliser votre argent. Si vous choisissez de suivre les paris mentionnés ci-dessous, soyez prudent avec vos mises et respectez scrupuleusement le pourcentage de bankroll indiqué.
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Exemple, votre capital est de 100€, le % conseillé est de 2%, vous misez donc 2€.
BET(S) EN SIMPLE
Côte : 5.5 - MyStake
% de bankroll : 0.35%
Bet : Podium
Côte : 2.25 - MyStake
% de bankroll : 0.55%
Il fait parti des hommes les plus rapides alignés sur la course. Avec Kooij et Pedersen de retour du Giro, je préfère bet sur un coureur en forme, et probablement bien moins fatigué. De plus, il est entouré par un train très solide.
Côte : 17 - MyStake
% de bankroll : 0.25%
Bet : Podium
Côte : 5.5 - MyStake
% de bankroll : 0.40%
Bet plus risqué, mais pour un coureur en forme constante, à domicile et très bien entouré, il y a ici une belle value.
Value intéressante ici pour un sprinteur régulier. Manque de train, mais il reste assez doué pour se placer, ce qui pourrait bien lui assurer un podium. Qui plus est en assez bonne condition, lui qui prépare le Tour.
Dernière value, pour un sprinteur en bonne condition en ce moment, qui aime les courses usantes, et qui dispose d'un solide train. Difficile de l'imaginer gagner, mais Arnaud à su prouver cette année qui ne fallait pas l'oublier si vite.
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article.
We Love Sports vous souhaite une bonne course :)
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