Cette 9e journée s’annonce comme l’un des grands rendez-vous de ce Giro 2025. Entre Gubbio et Sienne, les coureurs devront affronter en deuxième partie d’étape les mythiques chemins blancs des Strade Bianche, si caractéristiques de la Toscane.
Plus qu’un simple clin d’œil à la classique italienne, cette étape pourrait bousculer le classement général, provoquer des pièges inattendus, et pourquoi pas, faire perdre le Giro à certains prétendants. Entre stratégie, placement, gestion du matériel et état de forme, tout devra être maîtrisé à la perfection pour survivre à cette journée redoutée.
PROFIL DE LA COURSE

Au programme de cette 9e étape : 181 kilomètres et 2 300 mètres de dénivelé positif.
Un parcours usant, sans grande ascension répertoriée, mais avec une succession de montées sèches et nerveuses qui entameront les jambes au fil des kilomètres.
Mais le véritable enjeu de cette étape commencera à partir du kilomètre 112, avec l’entrée sur les mythiques chemins blancs de Toscane, les sterrati, bien connus des amateurs des Strade Bianche. Au total, 5 secteurs de terre, pour 29 kilomètres, qui pourraient piéger plus d’un favori.
🔹 Secteur 1 – Pieve a Salti (km 112) :
Long de 8 km, c’est un secteur très vallonné, accidenté et technique, avec une alternance de courtes montées et descentes, de virages serrés, et une visibilité souvent réduite. Il donnera le ton de la journée.
🔹 Secteur 2 – Serravalle (km 125) :
9,3 km de chemin blanc plus roulant mais toujours usant. Il faudra gérer le tempo pour ne pas exploser dans les secteurs suivants.
🔹 Secteur 3 – San Martino in Grania (km 136) :
9,4 km à nouveau, c’est l’un des secteurs les plus redoutés de la journée. Mythique passage des Strade Bianche, il pourrait faire éclater le peloton si les conditions (vent, pluie, rythme) s’y prêtent.
🔹 Secteur 4 – Monteaperti (km 159) :
Court (600 mètres) mais extrêmement raide, avec des pentes à deux chiffres, ce mur en chemin blanc arrive tard dans l’étape et peut servir de tremplin aux puncheurs.
🔹 Secteur 5 – Colle Pinzuto (km 163) :
Le dernier secteur, décisif. Long de 2,4 km, il présente des pentes pouvant atteindre 15 %. C’est souvent ici que tout se joue. Il reste ensuite 15 kilomètres jusqu’à Sienne, en grande partie en descente ou en faux-plat, mais souvent vent de face ou exposé.
Le final de l’étape s’annonce explosif.
Les 3 derniers kilomètres seront particulièrement vallonnés, avec des relances incessantes et un terrain usant. Mais c’est sous la flamme rouge que tout pourrait se jouer : les coureurs devront affronter une rampe de 500 mètres à 12 %, une montée brutale qui peut faire exploser les jambes déjà marquées par les secteurs de terre.
Après cet ultime effort, place à la plongée technique dans les ruelles pavées de Sienne, avec le célèbre final des Strade Bianche, inchangé : une descente sinueuse, une dernière relance, puis l’entrée majestueuse sur la Piazza del Campo, où sera jugée l’arrivée.
Un final taillé pour les puncheurs explosifs, les coureurs techniques et lucides… et pour ceux qui auront encore du jus après 180 km de pièges.
METEO
Très bonnes conditions à prévoir sur l'étape. Beau soleil et 19 degrés de moyenne.
En revanche, le vent s'intensifiera au fur et à mesure de la journée avec un pic entre 16 et 30 km/h avant l'arrivée. Il soufflera en provenance de l'Ouest, vent de face sur toute l'étape donc, avec quelques variations dans le final vu le parcours.
SCENARIO DE COURSE
Retour des chemins blancs sur le Giro, et potentielle revanche pour les baroudeurs.
L’an dernier, les sterrati avaient fait leur apparition dès la 6e étape, offrant un magnifique spectacle entre poussière et attaques. Pelayo Sanchez s’était alors imposé au sprint à Rapolano, devant un Julian Alaphilippe combatif mais battu.
Cette année encore, le scénario pourrait être similaire.
Avec 29 kilomètres de chemins blancs répartis sur 5 secteurs, et une série d’ascensions sèches et piégeuses, l’étape semble trop complexe à contrôler pour les équipes de favoris. Les chemins sont sinueux, les portions de transition rares, et le placement sera crucial tout au long de la journée.
Dans ce contexte, les baroudeurs-puncheurs pourraient bien tirer leur épingle du jeu, en anticipant avant les secteurs les plus rugueux. Pendant ce temps, les leaders au général devraient surtout veiller à ne pas se faire piéger sur les chemins, dans les descentes ou lors des cassures provoquées par le vent ou la nervosité du peloton.
BETS ET JUSTIFICATIONS
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BET(S) EN SIMPLE
Après avoir perdu du temps exprès sur l'étape 7, il ne fait aucun doute que Mathias vise cette étape. Vu sa forme exeptionnelle, il à toutes ses chances se briller sur un parcours comme celui-ci.
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article.
We Love Sports vous souhaite une bonne course :)
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