Après 6 journées plutôt calme côté favoris, première étape de montagne avec arrivée au sommet ce vendredi.
PROFIL DE LA COURSE

Au programme de cette 7e journée de course entre Castel di Sangro et Tagliacozzo, 168 kilomètres marqués par un profil accidenté, totalisant 3 400 mètres de dénivelé positif. Une étape exigeante, idéale pour les favoris au général et les coureurs en quête d’échappée.
Dès le kilomètre zéro, le peloton attaquera la montée de Roccarraso, classée en troisième catégorie. Longue de 7,8 kilomètres à 5,8 % de moyenne, elle servira de rampe de lancement idéale pour une échappée matinale.
S’ensuivra une longue portion descendante, jusqu’au pied de la deuxième difficulté du jour : le Monte Urano. Avec ses 4,6 kilomètres à 9,2 % de moyenne, cette montée de deuxième catégorie devrait déjà entamer les jambes des moins grimpeurs, tant l’effort est intense.
Un peu plus loin, au kilomètre 88, les coureurs aborderont le col le plus long de la journée, le Vado della Forcella. Classé lui aussi en deuxième catégorie, il affiche 21,6 kilomètres à 3,6 % de pente moyenne. Un col usant, qui comporte toutefois une portion plate et redescendante de 5 kilomètres en son milieu, ce qui pourrait casser le rythme et favoriser une gestion plus progressive de l’effort. Le sommet de ce col sera franchi à 62 kilomètres de l’arrivée, laissant encore place à de nombreux scénarios dans le final.
Avant la montée finale, les coureurs devront encore composer avec un sprint intermédiaire, un taquet de 3 kilomètres à 5 %, puis un sprint bonification situé au kilomètre 155,5, qui marquera l’entrée dans la dernière difficulté du jour : l’ascension vers Tagliacozzo. Un final piégeux, qui pourrait autant servir de tremplin aux grimpeurs placés au général qu’aux échappés les plus solides de la journée.
La montée finale vers Tagliacozzo, classée en première catégorie, constitue le juge de paix de cette 7e étape. Longue de 11,9 kilomètres à 5,5 % de pente moyenne, elle présente un profil trompeur, car l’effort peut être clairement scindé en deux parties distinctes.
La première portion, du pied jusqu’au neuvième kilomètre, reste relativement roulante et régulière. Avec une pente moyenne de 4,5 %, elle permettra aux équipiers de contrôler le rythme et aux leaders de rester à l’abri sans trop puiser dans leurs réserves.
Mais à partir du neuvième kilomètre, la donne change radicalement. Les trois derniers kilomètres sont beaucoup plus raides, avec une moyenne de 10,1 % sur les 2,3 derniers kilomètres. Cette portion finale débute même par un passage brutal à 13 %, suffisamment sévère pour provoquer de vrais écarts entre les prétendants au général.
Ce changement de rythme brutal pourrait piéger les coureurs moins explosifs ou ceux qui auraient mal géré leur énergie plus tôt dans la journée. À ce stade de la course, les jambes feront la différence, et un favori en grande forme pourrait bien faire vaciller la hiérarchie.
METEO
Contrairement aux journées précédentes, les conditions météorologiques s’annoncent bien plus fraîches sur les routes du Giro. Il fera seulement 12 degrés au départ de l’étape, et la température descendra jusqu’à 9 degrés au pied de l’ascension finale, ce qui pourrait peser sur les organismes.
Un risque de pluie est présent tout au long de la journée, avec des averses éparses possibles à tout moment. Les coureurs pourraient donc essuyer quelques gouttes, rendant certaines descentes plus délicates et influençant potentiellement le déroulement de la course.
Côté vent, il sera constant et orienté à l’Est. Après les 35 premiers kilomètres, il soufflera dans le dos du peloton, à une vitesse comprise entre 10 et 24 km/h. Des conditions qui pourraient favoriser la formation d’une échappée solide, d’autant plus que la première montée intervient dès le départ.
SCENARIO DE COURSE
Le Giro est une course traditionnellement favorable aux baroudeurs, avec en moyenne une dizaine d'étapes remportées par des échappées chaque année (hors édition 2024, qui en comptait six). Cette première véritable étape de montagne avec arrivée au sommet constitue une belle opportunité pour les coureurs offensifs de se glisser à l’avant et, pourquoi pas, de résister au retour du peloton.
Plusieurs éléments laissent penser qu’une échappée pourrait aller au bout. D’abord, le vent sera majoritairement favorable, soufflant dans le dos des coureurs sur une grande partie du parcours, ce qui facilitera la progression d’un groupe à l’avant. Ensuite, le profil accidenté et sans véritable portion plane rend le contrôle de la course difficile pour les équipes de leaders. Quant à la montée finale, bien qu’elle soit classée en première catégorie, elle n’est réellement sélective que dans ses 2,3 derniers kilomètres, rendant peu probable un gros renversement de l'écart peloton/échappée.
Autre facteur clé : le manque d’intérêt immédiat pour les équipes des favoris. Le maillot rose est actuellement porté par Mads Pedersen, qui ne représente pas une menace pour le classement général à long terme. Je vois mal Lidl-Trek rouler pour défendre son maillot rose sur une étape de ce type.
Cependant, certaines formations comme UAE avec Ayuso et Yates, ou Red Bull-BORA avec Roglič, pourraient être tentées de contrôler la course dans l’optique de jouer la victoire d’étape. En effet, la prochaine arrivée au sommet réellement favorable à leurs leaders ne se situe qu’à l’étape 15, ce qui pourrait les inciter à profiter de cette opportunité.
Il semble probable que les favoris cherchent à verrouiller les tentatives d’échappée des grimpeurs les plus dangereux, ceux qui pourraient jouer la gagne à Tagliacozzo ou représenter une menace potentielle au général. En revanche, ils pourraient laisser davantage de liberté sur l’étape 8, où le profil semble encore plus favorable à une échappée.
En résumé, cette étape 7 pourrait faire figure d’exception, avec un peloton contrôlé jusqu’à la montée finale. Mais si les équipes de leaders renoncent à s’investir pleinement dans la poursuite, alors les baroudeurs bien choisis auront une vraie carte à jouer pour la victoire.
Sur une montée finale comme celle de Tagliacozzo, Juan Ayuso dispose des qualités pour performer. La portion raide et punchy des derniers kilomètres correspond bien à son profil, et s’il est protégé par son équipe jusqu’au pied, il pourrait être l’un des rares favoris à tenter quelque chose dans le final. Mais cela suppose que UAE prenne l’initiative et roule pour la gagne, auquel cas Ayuso devra assumer son statut de leader désigné.
Reste que des doutes subsistent sur sa condition actuelle. Il a montré quelques signes de fatigue et de mauvais placement, notamment sur les étapes 1 et 5. Son résultat sur le contre-la-montre, une 10e place assez décevante au vu de son niveau habituel sur ce type de profile, laisse penser qu’il n’est peut-être pas à 100 %. Il faudra donc observer son comportement avec attention, surtout dans les deux derniers kilomètres où les écarts peuvent se creuser rapidement.
Adam Yates sera à surveiller aussi, mais il est tombé hier.
Primož Roglič fait partie des favoris naturels sur ce type d’étape, avec un final raide qui correspond parfaitement à son style de grimpeur-puncheur. Après avoir manqué la victoire d’étape sur le chrono pour une seconde, il pourrait être particulièrement motivé à l’idée de s’imposer à Tagliacozzo.
Cependant, la Red Bull-BORA a perdu gros sur la 6e étape, avec l’abandon de Hindley et les chutes de Tratnik et Martínez, deux équipiers clés. Roglič pourrait ainsi manquer de soutien dans le final, voire peiner à contrôler une échappée dangereuse si son équipe est trop diminuée pour assumer la poursuite.
Malgré cela, au vu de sa forme actuelle, de sa capacité à encaisser les efforts longs et de ses qualités dans les portions explosives, Roglič reste l’un des hommes à battre sur cette 7e étape. Si la course reste groupée jusqu’au pied de la montée finale, il pourrait bien en profiter pour frapper un grand coup.
Vu la forme affichée par Giulio Ciccone sur les premières étapes, notamment au service de Pedersen, il y a de bonnes raisons de penser que l’Italien pourrait jouer la gagne sur cette 7e étape. Le final explosif, avec 2,3 kilomètres à plus de 10 %, correspond parfaitement à ses qualités de puncheur-grimpeur.
Certes, il a perdu du temps sur le contre-la-montre, un exercice où il n’a jamais été à l’aise, mais il pourrait profiter de ce léger retard au général pour bénéficier d’un peu de liberté dans le final. Ajoutons à cela une dynamique collective extrêmement positive chez Lidl-Trek (trois victoires en six jours), et on obtient un coureur motivé, en confiance, et prêt à s’arracher.
S’il a les jambes, le podium est un objectif réaliste, voire mieux en cas de marquage entre favoris. C’est l’un des profils les plus adaptés au final du jour, et il faudra clairement compter sur lui.
⭐️⭐️
Ce final en deux temps ne correspond pas parfaitement aux qualités de Tiberi. L’Italien est plus à l’aise sur des ascensions longues et régulières, où il peut lisser son effort et faire parler sa puissance. Ici, avec une montée plutôt roulante suivie d’un final très raide, il pourrait manquer d’explosivité face aux puncheurs.
Cette 7e étape fera surtout office de test de forme, après un début de Giro plutôt discret. Sa 18e place sur le chrono reste décevante au vu de ses capacités habituelles dans l’exercice, et laisse planer quelques doutes sur son état de fraîcheur. Il faudra surveiller sa manière de grimper dans les derniers kilomètres pour évaluer s’il est en mesure de viser un top 10 sur les étapes de montagne de ce Giro.
Richi aurait clairement pu être l’un des favoris de cette 7e étape s’il n’avait pas été victime d’une chute lors de la 6e journée. Jusqu’ici, l'équatorien affichait une bonne condition, solide sur les premières étapes et régulier dans les mouvements de course. Ce final à fort pourcentage semblait lui convenir parfaitement.
Mais cette chute change la donne. S’il est diminué, même légèrement, cela pourrait peser lourd dans les 2,3 derniers kilomètres très pentus, où la moindre faiblesse se paie immédiatement. Il faudra donc surveiller son comportement dans le final, mais il serait risqué de miser sur lui pour la victoire d’étape dans ces conditions d’incertitude.
La fin d’étape vers Tagliacozzo pourrait convenir parfaitement à Egan Bernal. Le Colombien a toujours montré une préférence pour les forts pourcentages en fin de course, et le profil des 2,3 derniers kilomètres à plus de 10 % pourrait lui permettre de faire la différence, surtout si la course explose dans le final.
Sa forme semble aller crescendo depuis le départ du Giro, et cette 7e étape pourrait marquer son premier vrai test en haute montagne. Bien entouré par une équipe INEOS solide, il pourrait profiter de l’incertitude qui règne autour de l’état de forme de plusieurs leaders pour tirer son épingle du jeu.
S’il a les jambes, un top 5 d’étape est envisageable, voire mieux, dans le cas d’un marquage entre les favoris. Il faudra l’observer attentivement, car cette étape pourrait aussi confirmer ses ambitions pour le classement général.
C’est l’un des coureurs les plus en forme depuis le début de saison, et Michael Storer aura une nouvelle opportunité de briller sur cette 7e étape. Si la lutte entre le peloton des favoris et l’échappée devient indécise, ce genre d’étape usante, marquée par des conditions météo fraîches et humides, pourrait parfaitement lui convenir.
Déjà solide sur les premières étapes, auteur d’un bon chrono, l’Australien poursuit clairement des ambitions au général, mais il pourrait également profiter d’un certain flottement chez les leaders pour jouer sa carte personnelle dans le final. Vu son niveau actuel, un top 10 est tout à fait envisageable, voire mieux en cas de course de mouvements.
Bien que Simon Yates se soit montré motivé et confiant au départ de ce Giro, il reste pour l’instant plutôt discret. Sa 26e place sur le contre-la-montre est en deçà de ses standards, mais il demeure 11e au classement général, à seulement 52 secondes, une position qui le place en embuscade.
Cette 7e étape pourrait marquer son premier coup d’éclat, surtout avec un final raide dans lequel il excelle. Il connaît parfaitement ce type d’arrivée et, s’il a les jambes, il pourrait reprendre du temps précieux sur plusieurs adversaires directs pour le top 10.
Mon intuition, c’est que Yates pourrait étonner plus d’un observateur aujourd’hui, d’autant qu’il reste un coureur capable de faire des différences soudaines quand personne ne l’attend.
La montée finale vers Tagliacozzo, avec sa portion raide dans les 2,3 derniers kilomètres, ne semble pas taillée pour un grimpeur régulier comme Derek Gee. Le Canadien préfère les efforts longs et linéaires, et ce genre de final explosif ne joue pas en sa faveur.
Déjà en difficulté sur la première étape, où il a concédé un temps précieux, il n’a pas vraiment rassuré sur sa condition en se classant seulement 20e du contre-la-montre, un résultat en deçà de ce qu’il pouvait espérer vu son profil.
Difficile donc de l’imaginer jouer les premiers rôles sur cette 7e étape. Néanmoins, il conviendra de surveiller son comportement, car il reste l’un des hommes forts d’Israel-Premier Tech, et cette étape pourrait donner un indice plus clair sur son état physique et ses ambitions pour la suite du Giro.
Difficile de situer David Gaudu à l’approche de cette première véritable étape de montagne. Le Français s’est montré plutôt rassurant en début de Giro, parvenant à rester avec les meilleurs sur les étapes 1 et 3. Mais il semble tout de même un cran en dessous des principaux favoris, comme en témoigne sa 55e place sur le contre-la-montre, un exercice où il continue de perdre un temps précieux.
Cette étape, avec une montée finale en deux temps, pourrait convenir à ses qualités de grimpeur. Il reste néanmoins 22e du général à 1:13 de Pedersen, et toujours en lice pour viser un top 10 final, s’il parvient à monter en puissance au fil des jours.
Miser sur lui reste risqué, mais il faudra observer son comportement avec attention sur cette 7e étape, qui pourrait donner un premier vrai indicateur de son niveau réel.
Tom Pidcock semble en bonne forme sur ce début de Giro, même s’il n’a pas encore eu l’occasion de s’exprimer pleinement sur un terrain adapté à ses qualités. Cette 7e étape représente une véritable opportunité pour lui de se montrer, avec un final taillé pour un grimpeur explosif.
Actuellement 14e du général à 57 secondes, il reste suffisamment proche pour espérer viser un bon classement, même si ses intentions sur le général restent floues. Si Pidcock parvient à gérer son effort dans les 8 premiers kilomètres de la montée, plus roulants, il pourrait faire parler toute son explosivité dans les deux derniers, beaucoup plus raides, où il excelle.
Dans un final nerveux ou tactique, il a le profil idéal pour créer la surprise et aller chercher un top 5, voire mieux si les circonstances de course jouent en sa faveur.
Depuis le départ du Giro, Romain Bardet s’est mis au service de son jeune coéquipier, et tout laisse à penser que Max Poole prendra les commandes chez Picnic sur cette première véritable étape de montagne. Le Britannique affiche une forme encourageante, et cette 7e étape fera office de test grandeur nature pour mesurer ses ambitions sur trois semaines.
La montée finale, avec son dernier segment à 10 %, devrait bien lui convenir, lui qui a déjà montré par le passé qu’il pouvait répondre présent dans les fins d’ascension explosives. Il ne faudra pas brûler trop de cartouches dans les 8 premiers kilomètres, mais s’il parvient à grimper à son rythme jusqu’à la portion raide, il peut espérer un top 10, voire mieux si la course se durcit dans les derniers hectomètres.
Les résultats de Davide Piganzoli depuis le début de ce Giro sont plutôt encourageants. Sans faire de vagues, le jeune Italien gère intelligemment ses efforts, et cette 7e étape pourrait lui offrir un terrain parfait pour confirmer ses ambitions.
Avec une ascension finale raide dans les deux derniers kilomètres, le profil du jour correspond à ses qualités de grimpeur. Clairement positionné pour viser un top 10 au général, il sait qu’il devra saisir sa chance sur ce type d’étape pour rester dans la course. Actuellement 16e à 59 secondes de Pedersen, rien n’est encore joué.
S’il continue sur cette lancée, Piganzoli pourrait bien créer la surprise et grappiller quelques places dès aujourd’hui.
Malgré une mauvaise performance sur le chrono, où il a concédé un temps conséquent, Einer Rubio reste déterminé à jouer le général sur ce Giro. Le profil de la montée finale, avec ses forts pourcentages dans les deux derniers kilomètres, correspond bien à ses qualités de grimpeur explosif.
Le Colombien a montré des signes intéressants sur sa condition, notamment sur les étapes piégeuses du début de course. Il faudra néanmoins observer attentivement la stratégie de Movistar, qui dispose également de d'autres cartes intéressantes et pourrait choisir d’anticiper avec une offensive à distance.
Si Rubio parvient à bien gérer le début de l’ascension, il pourrait faire parler ses qualités de pur grimpeur et grignoter de précieuses secondes au classement général.
SURPRISE
Le grimpeur Norvegien a montré qu’il appréciait les forts pourcentages, comme en témoigne sa belle prestation sur la dernière étape du Tour d’Oman, arrivée au sommet de Green Mountain (6 km à 10 %), où il s’était montré à son avantage face à une concurrence solide.
Ce final vers Tagliacozzo, avec ses 2,3 derniers kilomètres à plus de 10 %, pourrait lui convenir s’il a les bonnes jambes. Arkéa-B&B mise clairement sur lui pour les étapes de montagne, et cette 7e étape pourrait être sa première vraie occasion de se montrer.
Dans un final explosif, et si la course se joue entre favoris ou dans un groupe réduit, Embret pourrait aller chercher un top 10, voire mieux si la stratégie collective lui permet de grimper à son rythme jusqu’au pied des pourcentages les plus sévères.
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Exemple, votre capital est de 100€, le % conseillé est de 2%, vous misez donc 2€.
BET(S) EN SIMPLE
Difficile d’imaginer un autre scénario que celui d’une victoire de Primoz Roglic au sommet de Tagliacozzo. Le Slovène dispose du punch nécessaire pour faire la différence dans les 2,3 derniers kilomètres à plus de 10 %, là où même Juan Ayuso pourrait céder quelques mètres.
Il peut également compter sur une équipe solide, capable de contrôler les échappées dangereuses et de l’amener dans les meilleures conditions au pied de la montée finale. Si la course ne bascule pas en faveur d’un groupe d’attaquants, Roglic reste le favori logique pour lever les bras aujourd’hui.
Bet que je trouve intéressant dans les deux scénarios, aussi bien échappée que favoris. Pello aime les conditions difficile, est en bonne forme, et la fin de l'étape avec les forts pourcentage lui convient bien. A l'image de Paris-Nice 2024 et la victoire de Vlasov, il pourrait très bien surprendre les favoris dans le final, scénario presque bouclé à Valence par Pello cette saison d'ailleurs.
Je conclu avec un coureur que j'attend offensif aussi et qui pourrait s'illustrer dans le cas d'un scénario échappée. En revanche petite mise, il faudrait un scaré coup du destin pour le voir lever les bras, mais qui sait, le vélo est un sport parfois mystérieux.
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article.
We Love Sports vous souhaite une bonne course :)
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