Au lendemain de la première journée de repos, le peloton fera son entrée en Italie à l’occasion de la 4e étape. Cette journée marquera un retour au calme relatif, avec un profil plat qui laisse présager un scénario favorable aux sprinteurs. Une arrivée à Lecce semble donc promise à un emballage massif, sauf surprise.
PROFIL DE LA COURSE
Au programme de cette 4e étape, 189 kilomètres de course pour environ 730 mètres de dénivelé positif. Le profil est globalement plat, avec une seule difficulté répertoriée, une bosse de 4e catégorie située en tout début d'étape.
Le final de cette 4e étape, tracé dans les rues de Lecce, s’annonce technique et nerveux. Avoir un train solide pour bien placer son sprinteur dans les derniers kilomètres sera un atout déterminant.
Après la pancarte des 5 kilomètres, le peloton abordera une longue courbe droite, sans difficulté majeure.
À partir des 3 derniers kilomètres, un rond-point à négocier par la droite viendra casser légèrement le rythme. Ce passage est assez technique, car il imposera un ralentissement général du peloton à un moment crucial.
Mais c’est dans les 1300 derniers mètres que tout va se jouer. En passant devant les jardins Garibaldi, à 1200 m de la ligne, le peloton passera d’une double voie à une voie unique, avec un aménagement urbain central, juste avant un virage à 90° sur la droite. À partir de ce point, remonter sera extrêmement difficile, car le peloton sera très étiré.
Ce sera le cas jusqu’à la sortie de la Via Garibaldi, 200 mètres plus loin, où se trouve le passage sous la flamme rouge. Ceux qui seront mal placés ici perdront toute chance de victoire.
Les coureurs remonteront ensuite la Viale Michele De Pietro, un long boulevard large et rapide, qui permettra au peloton de lancer à pleine vitesse l’approche du final. Mais attention, car à 200 mètres du dernier rond-point, un aménagement central (bordure) rétrécit la chaussée, obligeant le peloton à passer d’une double voie à une voie unique.
Ce resserrement pourrait provoquer des frottements, juste avant le dernier virage de la course, situé au niveau du rond-point menant à la Via F. Calasso. Ce virage à gauche lancera les coureurs dans le dernier bout droit vers la ligne, une ligne droite de 200 mètres où le placement en amont fera toute la différence.
Le dernier virage, situé au niveau du rond-point menant à la Via F. Calasso, ne sera pas particulièrement technique : les coureurs devraient pouvoir le négocier à pleine vitesse. En revanche, le placement avant ce virage sera crucial. Un coureur mal positionné à cet instant n’aura aucune chance de revenir dans les 200 derniers mètres.
Car en effet, une fois le virage franchi, il restera exactement 200 mètres jusqu’à la ligne d’arrivée. Une ligne droite peut être trop courte pour espérer remonter depuis l’arrière tout devrait se jouer à la sortie du rond-point.
METEO
Les coureurs prendront le départ à Alberobello pour descendre vers Lecce, sous un temps ensoleillé toute la journée. Les températures seront agréables, avec une moyenne autour de 23°C.
Côté météo, pas de pluie à prévoir, mais le vent pourrait jouer un rôle non négligeable dans le final. Il soufflera plein Nord, entre 14 et 24 km/h au moment de l’arrivée.
Ce vent, bien que modéré, soufflera :
- de 3/4 côté entre la flamme rouge et l’approche du rond-point final, ce qui pourrait permettre à une équipe mal placée de remonter en profitant de l’ouverture du peloton ;
- puis de 3/4 dos dans la dernière ligne droite de 200 mètres, ce qui favorisera un sprint lancé de loin à haute vitesse.
Un vent bien orienté, qui pourrait influencer à la marge le placement, mais surtout valoriser les équipes bien organisées dans le dernier kilomètre.
SCENARIO DE COURSE
Sans grande surprise, le premier sprint massif de ce Giro 2025 est attendu.
Avec déjà deux victoires d’étape, le Giro de Mads Pedersen est lancé de la meilleure des manières. Il a ici une nouvelle occasion de s’illustrer, cette fois dans un sprint massif plus traditionnel.
Il pourra s’appuyer sur l’un des trains les plus solides du peloton, mais il lui manque un vrai poisson-pilote, capable de faire la différence dans un final très disputé. Jusqu’ici, il a été lancé par Mathias Vacek, mais les configurations de sprint étaient bien différentes, avec moins de prétendants et des adversaires moins rapides ou organisés.
Cette fois, face à de véritables trains de sprinteurs, Mads pourrait avoir plus de mal à sortir. On l’a vu sur Paris-Nice, où il n’avait pu faire mieux qu’une 12e et une 3e place dans des sprints très disputés.
Cependant, sa forme actuelle exceptionnelle et sa confiance grandissante restent de vrais atouts. Si ses équipiers ne peuvent le lancer idéalement, l’équipe devra alors le placer dans la roue d’un autre favori, où il saura faire parler sa puissance dans les 200 derniers mètres.
Sur le papier, Olav Kooij est le sprinteur le plus rapide au départ de cette 4e étape. Il peut compter sur l’un des meilleurs trains du peloton, et surtout sur le meilleur poisson-pilote au départ: Wout van Aert.
La seule interrogation concerne sa forme, après sa chute sur Bruges–La Panne et son abandon sur Gand–Wevelgem. Depuis le début du Giro, il ne s’est pas battu et semble s’être économisé en vue de cette étape et autres sprints à venir, ce qui rend son niveau actuel difficile à évaluer.
S’il n’est peut-être pas à 100 %, le profil de ce final technique pourrait lui convenir parfaitement. Kooij aime les arrivées sinueuses, où il peut profiter du dernier virage pour lancer son sprint directement, sans devoir remonter un train adverse.
Son train en la personne d'Affini et Van Baarle, ainsi que la présence de Van Aert pour le placer idéalement dans les deux derniers kilomètres, pourraient lui permettre de surpasser une éventuelle légère baisse de condition.
Absent des débats lors de la première étape, Kaden Groves a déçu, lui qui était censé s’accrocher dans un final taillé pour ses qualités. Il reste pourtant la carte maîtresse de la formation Alpecin-Deceuninck, qui l’a entouré d’un train complet, même si ce dernier semble encore un peu inexpérimenté à ce niveau.
Les ambitions de l’équipe sont claires : remporter des étapes au sprint sur ce Giro. Mais une question demeure : la vitesse de pointe de Groves est-elle suffisante face à des concurrents comme Kooij ou Pedersen ? Il pourrait avoir du mal à déborder un autre sprinteur déjà lancé dans une ligne droite aussi courte.
Cela dit, il reste très à l’aise dans les finals techniques, comme celui de cette 4e étape, ce qui pourrait être un atout majeur si son train ne parvient pas à le positionner idéalement. Dans un scénario désorganisé, Groves sait tirer son épingle du jeu.
Je place Sam Bennett parmi les favoris de cette 4e étape du Giro.
Premièrement, l’Irlandais est en grande forme. Il a débuté l’année avec deux victoires en Provence, puis a confirmé au Tirreno-Adriatico avec deux sprints solides, dont une 2e place. Il a ensuite enchaîné avec deux nouveaux succès lors du Tour des Pays de la Loire. Sa puissance et sa confiance sont bien là.
Deuxièmement, Decathlon AG2R affiche des ambitions claires au sprint, au vu de l’équipe alignée autour de lui. Hormis Prodhomme, tous les coureurs devraient être dédiés à son placement dans le final. Reste à savoir s’il bénéficiera d’un véritable poisson pilote (peut-être Gudmestad), ou s’il optera pour une stratégie opportuniste, en suivant les bons trains. Dans les deux cas, il ne sera pas isolé.
Enfin, le profil du final technique lui convient parfaitement. Sprinteur expérimenté, Bennett sait gérer son placement, rester lucide dans les moments tendus, et lancer son sprint au bon moment.
Le seul doute concerne sa gestion de la pression dans un Giro au plateau relevé, mais Sam Bennett reste un grand nom du sprint, qui n’attend qu’un retour au premier plan sur une épreuve World Tour.
⭐️⭐️
Les meilleurs espoirs de Cofidis sur les sprints du Giro reposent sur les épaules de Milan Fretin. Le jeune Belge réalise un excellent début de saison, avec 3 victoires et 7 tops 10, confirmant qu’il est l’un des noms montants du sprint international.
Il est puissant, en pleine forme, et affiche une grosse envie de briller au plus haut niveau. En revanche, sur cette 4e étape, il ne bénéficiera pas d’un véritable train pour le lancer dans le final. Il devra donc compter sur son sens du placement, une qualité qu’il possède, et qui lui permet déjà de viser des tops 10 ou des podiums.
Mais cela pourrait ne pas suffire pour jouer la victoire, face à des sprinteurs mieux entourés et mieux organisés dans un final aussi nerveux.
Nouveau grand espoir du sprint français, Paul Magnier a clairement gagné en puissance cette saison, et l’a confirmé en début d’année avec ses premiers résultats chez les pros. Malheureusement, il n’arrive pas à 100 % de ses capacités sur ce Giro. Depuis sa chute au Tirreno, sa forme semble moins tranchante, et cela pourrait peser dans un sprint aussi relevé.
Côté collectif, il peut compter sur un train de qualité, avec Hayter, Černý, et surtout Luke Lamperti dans le rôle de poisson-pilote, déjà précieux lors de sa première victoire pro. Si l’équipe parvient à s’organiser dans le final, elle devra tout faire pour placer Magnier dans les 5 premières positions avant le dernier virage à 200 mètres de la ligne.
Le Français est très rapide, avec une excellente accélération, bien que cette qualité soit moins décisive sur un sprint lancé à pleine vitesse, comme celui attendu à Lecce. Il faudra tout miser sur le placement, car l’espace pour remonter sera quasi nul.
Premier Giro et première réelle occasion pour Gerben Thijssen de décrocher un top résultat sur un Grand Tour. Il annonçait arriver en confiance, affirmant que sa participation au Tour de France l’an passé lui avait fait passer un cap mentalement et physiquement.
Cependant, il faut reconnaître qu’il n’a pas encore convaincu au sprint cette saison, notamment au niveau World Tour, où il peine à rivaliser avec les meilleurs. Il pourrait bénéficier du soutien ponctuel de certains coéquipiers, mais rien ne garantit un vrai train structuré autour de lui.
Dans ces conditions, il semble difficile de le voir jouer la gagne, mais un top 10 reste envisageable s’il parvient à bien se placer dans le final.
Après une légère chute lors de la première étape, il s’est bien rattrapé sur la 3e, en signant une belle 2e place qui confirme sa bonne forme du moment.
Cela dit, il risque d’avoir plus de difficultés sur cette 4e étape, dont le profil plat et rapide ne correspond pas vraiment à ses qualités. Malheureusement, il ne bénéficiera d’aucun soutien dans les derniers kilomètres, et devra se débrouiller seul pour aller chercher des points au classement cyclamen ou jouer un bon résultat d'étape.
Sa vitesse pure reste inférieure à celle des meilleurs sprinteurs du peloton, et il paraît donc difficile de l’imaginer jouer la victoire ici, même s’un top 10 reste envisageable en cas de placement parfait.
Avec 4 victoires et 5 top 10 cette saison, un train solide et un bon poisson pilote en la personne de Emīls Liepiņš, ainsi qu’un objectif clair de décrocher une victoire d’étape au sprint sur ce Giro, Matteo Moschetti aurait toutes les raisons de figurer parmi les favoris du jour.
Cependant, il n’a pas encore disputé de sprint en World Tour cette saison, ce qui rend son niveau difficile à évaluer face à l’élite actuelle. Sa seule vraie référence cette année reste sa 3e place sur le Scheldeprijs, derrière Merlier et Philipsen, mais devant des noms comme Fretin, ce qui reste très encourageant.
Ce sera donc pour lui le premier vrai test au plus haut niveau cette saison, et l’occasion de confirmer s’il peut rivaliser avec les meilleurs sur une arrivée massive.
Coureur rapide, il excelle sur les sprints techniques, comme il l’a montré sur le Tirreno-Adriatico, où il avait pris une superbe 2e place derrière Kooij, grâce à un placement exemplaire dans un final agité.
Sur cette 4e étape, il pourra compter sur le soutien de Rick Pluimers, un atout précieux pour le remonter ou le protéger dans les derniers kilomètres. Il est en bonne forme, dispose d’une vitesse suffisante pour rivaliser, et aura ici l’opportunité de jouer pleinement sa carte pour la première fois sur ce Giro.
Un top 5 est à sa portée, voire mieux en cas de désorganisation dans le final.
La forme de Casper van Uden reste assez floue à ce stade, mais il pourra compter sur un train solide autour de lui, ce qui sera un atout majeur pour cette première vraie opportunité de sprint sur le Giro.
Casper est un sprinteur rapide, mais pas au niveau des têtes d’affiche citées précédemment. Il n’a pas encore signé de gros résultat cette saison, malgré 5 top 10. Cela s’explique en partie par une gestion de calendrier discutable chez Picnic, qui a parfois aligné jusqu’à trois sprinteurs sur une même course, diluant les rôles.
Cette fois, il est leader unique, et avec Astana repassée devant au classement UCI, la formation néerlandaise doit absolument engranger des points. Leur expertise collective dans les sprints pourrait bien faire la différence : s’ils parviennent à le placer idéalement avant le dernier virage, Van Uden pourrait surprendre dans un sprint tendu et explosif.
Il a déclaré être en bonne forme au départ de ce Giro, et Max Kanter représente la seule vraie carte de son équipe pour les sprints. S’il risque de manquer de soutien dans les derniers kilomètres, il a déjà prouvé qu’il n’était pas maladroit pour se placer, même sans train structuré.
Avec 6 top 10 cette saison, dont une victoire, l’Allemand confirme sa régularité et son instinct de sprinteur opportuniste. Si son placement est bon, il est difficile d’imaginer qu’il ne termine pas dans le top 10.
Mais dans un final aussi dense et technique, l’absence d’équipiers pour l’emmener dans les meilleures roues pourrait limiter ses chances de viser mieux.
Habitué du Giro, Giovanni Lonardi prend part à sa quatrième participation, avec en mémoire une belle 3e place d'étape l’an dernier, signe qu’il a franchi un cap. Cette année, son objectif sera clairement de faire mieux, mais la tâche s’annonce compliquée sans un train solide autour de lui.
S’il n’a pas encore levé les bras cette saison, il a tout de même signé 6 podiums et 6 top 10, preuve de sa régularité. Ce n’est jamais le sprinteur le plus fort du plateau, mais il est opportuniste, et sait saisir les ouvertures.
Reste à savoir si son manque de qualité dans le placement, souvent son point faible, ne lui coûtera pas cher sur un final aussi nerveux et technique que celui de Lecce.
Il n’avait pas particulièrement bien lancé sa saison, mais il a depuis signé deux podiums en trois jours sur ce Giro, montrant qu’il est en confiance et en grande forme.
Sur cette 4e étape, il aura sans doute plus de mal face aux purs sprinteurs, le profil étant moins favorable à ses qualités. Il devrait néanmoins se battre pour les points au classement cyclamen.
Cela dit, il n’a jamais réellement brillé sur des sprints massifs très rapides et organisés. Reste à voir si sa confiance actuelle pourra compenser ce déficit de vitesse pure.
Le sprinteur italien pourrait être un candidat crédible au top 5, mais sa forme depuis le début de saison n’a rien de rassurant. Avant de le considérer comme un véritable prétendant, il semble prudent d’attendre de voir son comportement sur ce premier sprint massif.
Il dispose malgré tout de qualités suffisantes pour se battre dans le final, et devrait viser un top 10 sur cette 4e étape, surtout s’il parvient à bien se placer dans les derniers virages. Mais pour l’instant, difficile de l’imaginer jouer un meilleur résultat.
Sur le papier, Ben Turner dispose d’une certaine pointe de vitesse, et INEOS pourrait être tenté de lui laisser jouer sa carte dans ce sprint massif. Il a montré par le passé qu’il pouvait se débrouiller dans des finals tendus.
Cependant, ce n’est pas un sprinteur de métier, et il pourrait manquer de repères en termes de placement, un facteur décisif sur un finish aussi technique et resserré que celui de Lecce. S’il parvient à se glisser dans la bonne roue, un top 10 reste envisageable, mais il faudra que tout s’aligne parfaitement.
SURPRISE
Attention au sprinteur de la Bardiani, qui a déjà signé deux top 10 en World Tour cette saison, et pourrait bien en décrocher un nouveau sur cette 4e étape. Certes, il ne disposera pas d’un train dédié, ce qui rendra sa tâche plus compliquée face aux grosses équipes, mais il peut compter sur son sens du placement.
C’est un bon pilote, une qualité déterminante sur un final aussi sinueux que celui de Lecce. S’il parvient à se positionner idéalement à l’approche du dernier virage, il pourrait intégrer le top 10, voire créer la surprise avec un meilleur résultat.
BETS ET JUSTIFICATIONS
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Exemple, votre capital est de 100€, le % conseillé est de 2%, vous misez donc 2€.
BET(S) EN SIMPLE
Sur le papier, c’est le sprinteur avec les meilleures références au départ de cette 4e étape. Il dispose également du meilleur train, avec Wout van Aert comme poisson-pilote, un avantage considérable dans un final aussi technique.
Le profil de l’arrivée lui convient parfaitement : un dernier virage à haute vitesse, un sprint explosif, et peu d’espace pour remonter. Dans ce contexte, je trouve que sa côte est clairement value, surtout si Visma contrôle bien l’approche et parvient à le lancer idéalement.
Il y a une value intéressante à aller chercher ici avec un coureur en forme. Comme évoqué, Matteo n’a jamais été aussi rapide que cette saison, et il semble plein de confiance. Avec un objectif clair de décrocher une victoire d’étape, il a les armes pour viser un podium sur cette 4e étape.
En revanche, il sera difficile pour lui de lutter pour la gagne face à des sprinteurs plus rapides et mieux entourés, comme Kooij, ou encore Groves et Pedersen, qui disposent d’un meilleur train.
Comme pari un peu audacieux, j’aime bien la carte Sam Bennett. Je ne pense pas que ce sprint sera totalement verrouillé par Kooij, qui suscite encore quelques interrogations : sa forme réelle reste à confirmer, tout comme celle de son poisson pilote, Wout van Aert.
De son côté, l’Irlandais est en condition, arrive avec de la confiance, et peut compter sur un bon collectif autour de lui. Sur un sprint ouvert, dans un final technique, Bennett pourrait bien surprendre et venir chercher un très gros résultat.
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article.
We Love Sports vous souhaite une bonne course :)
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